Connaissez-vous vraiment les effets des plantes aphrodisiaques ?

Selon les régions du monde, les aphrodisiaques sont utilisés à des fins culturelles, mystiques, érotiques ou encore mécaniques.
Découvrez l'étendue des effets des plantes aphrodisiaques à travers des exemples issus de différents pays.

Les parfums enivrants des aphrodisiaques naturels

Parmi les aphrodisiaques naturels, nous retrouverons certaines plantes et résines prisées pour leurs senteurs. Ces fragrances favorisent une ambiance propice aux délices de l’Amour. C’est le cas par exemple de l’encens Ase Fétide (aussi appelé Merde du diable), de la rose, ou encore de la vanille.

L’encens d’Ase fétide comme remède à l’impuissance sexuelle

La résine issue de Ferula assafoetida est traditionnellement brulée comme encens aphrodisiaque en Asie, particulièrement en Inde et au Tibet. Cet encens naturel serait réputé pour stimuler la libido et la vigueur sexuelle. Son odeur particulièrement marquée lui a aussi donné le nom de « Merde du Diable ».

Les boutons de Rose et leur parfum apaisant

La rose est le symbole de l’amour en Occident. La variété Rosa damascena (Rose de Damas) fait partie des plus anciennes et elle est réputée pour son parfum à la fois enivrant et apaisant propice aux plaisirs charnels. La Rose de Damas est utilisée pour la confection d’Huiles, de parfums ou encore d’adjuvants pour le bain.

Les végétaux utilisés comme bijoux aphrodisiaques

C’est le cas notamment de racines ou de graines qui deviennent un atout de séduction lorsqu’ils sont portés en bijoux ou en talisman. Par exemple des colliers de Pois Mascate ou des amulettes de racine de Mandragore. La magie du règne végétal flirte alors avec une magie plus Esotérique. Le bijou aphrodisiaque agit comme un accélérateur de désir ou d’envoûtement. Cette pratique trouve notamment son écho en Inde, en Afrique, et en Orient, par exemple lors des rituels de culte de la fertilité.

L’action physique et psychique des certaines plantes aphrodisiaques.

Certaines plantes agissent directement sur la psyché ou exercent une influence mécanique sur les Corps, répondant ainsi aux aspirations de certaines sociétés orientées vers la puissance, l'endurance, la fertilité et la performance.

Le Muira Puama pour améliorer ses performances sexuelles

Le Muira Puama plus connu sous le nom de Bois Bandé, est un aphrodisiaque naturel, traditionnellement utilisé par les hommes comme par les femmes. Chez les hommes : en cas d’impuissance. Chez les femmes : en cas d'anorgasmie (difficultés à atteindre l’orgasme), de crampes menstruelles ou de symptômes liés au syndrome prémenstruel.
Il s’agit d’écorce de Ptychopetalum, dont les morceaux sont mis en décoction dans une bouteille de macération avec de l’alcool. Aux Antilles, le Muira Puama est préparé avec du Rhum, des épices et du sucre de canne puis présenté sous le nom de la boisson "bois bandé".

Le Maca pour stimuler la fonction érectile

Le Maca est une sorte de gros navet, issu de la cordillère des Andes à environ 4000m d’altitude.
C’est un super aliment contenant des acides aminés, des glucides, des acides gras, et des stéroïdes proches d'hormones sexuelles. Ce tubercule aurait d’ailleurs servi à endurcir les guerriers incas qui en le consommant avaient une énergie décuplée !

La Damiana pour décupler la libido

Les feuilles de Damiana sont réputées pour leurs propriétés anxiolytiques légères. Qu’elles soient fumées ou préparées en tisane, elles font circuler le sang donc les hormones. En réduisant le stress et l'anxiété, elle pourrait indirectement influencer la libido. Au Mexique, sa réputation d'aphrodisiaque naturel lui a valu le surnom de "dissolvant de chemise" (Argueta V. et al. 1994). Cerise sur le gâteau (ou sur ce qui vous fait plaisir), la Damiana atténuerait aussi les problèmes de sécheresse vaginale.

Attention : Le cas particulier du Yohimbe

En tant qu’Herboriste responsable, nous avons fait le choix de ne pas proposer certaines plantes à la vente car nous estimons que les risques et contre-indications sont trop importants pour pouvoir les commercialiser.
C’est le cas par exemple du Yohimbe, qui est inscrit sur la liste I des substances vénéneuses en raison de sa toxicité. Son principal composant, la Yohimbine, est susceptible d’entrainer des risques d’hypotension artérielle sévère, et des risques de priapisme (érection prolongée, persistante et douloureuse, qui survient sans stimulation sexuelle).