Guarana - Paullinia cupana «L' Œil de la Forêt »

La méthode traditionnelle de préparation des graines consiste à fabriquer des pains de guaraná (également connus sous le nom de Bastão): "Les fruits sont placés dans l'eau, permettant à la coque extérieure de gonfler pour pouvoir être plus facilement supprimée. Les graines sont ensuite légèrement torréfiées. Les graines ainsi préparées sont ensuite broyées avec les coques. Mélangées avec de la farine d'amidon de manioc [Manihot esculenta Crantz] et voir même aussi du cacao [Theobroma cacao], le mélange est pétri avec de l'eau pour produire une pâte.

Cette pâte de guarana est séchée au soleil ou à feu doux...(Schröder 1991)". Souvent le pain de Guarana est placé au-dessus d'un feu pendant plusieurs mois afin d'en assurer sa conservation par fumage.

Les Indiens d'Amazonie utilisent la langue ossifiée d'un poisson amazonien appelé Pirarucú (Arapaïma gigas Cuvier) pour râper le pain de guaranà au dessus de l'eau et boivent la poudre en suspension (le çapo). (Seitz 1994).

Une demi-cuillère à café de la poudre préparée est souvent donnée comme une dose quotidienne moyenne. Un gramme de pâte de guaraná représente une dose unique (Seitz 1994).

De nombreux Indiens utilisent des boissons guaraná, qu’ils appellent «élixirs de la jeunesse éternelle», comme drogue de chasse.

«La première description de guaraná a été écrite en 1669 par le missionnaire jésuite J. F. Betendorf, qui a parlé des effets diurétiques de la boisson et son utilisation pour les maux de tête, la fièvre et les crampes."

La graine contient de la caféine a plus de 4,5 g pour 100 g, mais aussi d'autres alcaloïdes comme la théophylline (0,4 g) et la théobromine (0,005 g). C'est donc un psychotrope stimulant, aussi utilisé en médecine traditionnelle chez les indigènes d'Amérique du Sud pour guérir de nombreux maux (tonique, antidiarrhéique, antinévralgique).

Il serait aussi bénéfique en complément de régimes amincissants.